En réponse à Guylain... et dans un but d'une réconciliation de groupe :+P

J'ai publié ce message en réponse au message de Guylain mais aussi en réaction à tous les autres commentaires. Et comme le sujet date du mois de juin (parce que je suis un maudit lâcheux qui ne vient presque jamais), je publie aussi mon commentaire ici... parce que j'aime toujours obtenir vos réaactions quand je me donne la peine d'écrire (un roman!) ici. :+P


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Woaw! C'est tout ce que j'ai à vous dire! J'ai l'impression d'être retourné à la Polyno en '87 pour quelques minutes... mais pas pour les bonnes raisons cette fois-ci. J'aurais bien aimé être sur le "blog" au moment où tout ceci c'est déroulé... pour m'acquitter de la tâche qui me tient le plus dans la vie: Celle de diplomate!


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CHAPITRE I


Je ne sais pas si vous considérez tous que ce sujet est mort... mais comme je suis dans une position particulièrement avantageuse pour commenter sur le sujet, je vais quand même partager mon opinion avec vous. En effet, comme plusieurs le savent, mes parents étaient tous les deux profs... et moi je n'ai aucun intérêt pour ce méétier... pour cette même raison!

Voici ce que je pense du métier de professeur: C'est le métier le plus ingrât que quelqu'un puisse exercer! Donc voici un petit texte [qui ce veut quand même humoristique... malgré son sérieux]...


Vous savez que vous êtes un professeur quand:


- Les élèves vous prennent pour un souffre-douleur (ce que j'ai moi-même copieusement fait subir à plusieurs profs)... quand ce n'est pas carrément comme un "punching bag" (ma soeur est psycho-éducatrice et elle revient souvent plein de bleus!)

- Les parents vous prennent une gardienne... vous imposant la tâche d'inculquer un peu de savoir vivre à leur enfant-roi. En revanche, ils vous interdisent tout moyen authoritaire sur leur enfant... surtout pas des retenues ou autres punitions.

- Le gouvernement ne vous rémunère pas comme si vous étiez responsable de l'éducation de toute une génération de futurs adultes... mais plutôt comme des employés chiâleux à qui ont impose au besoin une loi spéciale pour les retourner au travail après leur avoir imposé des salaires nuls pour des années à venir (mes parents étaient de la grève générale des années '80... on sait ce que ça a donné).

- Vous essayez d'entrer dans cet univers professionnel de rêve [ton sarcastique... pour pas qu'il y ait de doute] mais essaie plutôt de vous maintenir dans un statut précaire le plus longtemps possible, sans savoir où vous enseignerez, quoi et à qui... (une bonne façon de diminuer un peu la qualité de l'enseignement sans que vous ne puissiez y faire quoi que ce soit)

- Le matériel didactique et les équipements que l'on met à votre disposition sont inadéquats, inexistants ou désuets.

- Votre voisin pense que vous faites la belle vie parce que vous passez l'été en vacances et parce qu'il est convaincu que votre salaire est excellent.


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CHAPITRE II


À toutes les années quand ma mère finissait son année d'enseignement, elle était psychologiquement et physiquement vidée. Enseigner à des jeunes qu'on a souvent forcé à aller vers l'enseignement professionnel parce qu'ils ne se confondaient pas assez bien avec la masse des élèves dits "normaux" était clairement un effort extraordinaire pour cette petite femme de 5'4" et 100lbs qui tenaient tête toute l'année à des grands doubleurs peu intéressés, parfois agressifs... ou à des enfants dont la vie de famille était pathétique... et qui se défoulaient une fois à l'école.

Bien sur, il y avait aussi les quelques élèves intéressés et intéressants... ceux qui voulaient essayer, s'en sortir, réussir. Ceux là étaient la seule récompense dans un milieu pauvre en remerciements et en satisfaction.

Au bout de 17 ans, ma mère a fini par laisser tout çe derrière elle... et j'ai beaucoup de respect pour sa décision. C'est une tâche ingrâte mais elle l'aura remplie de sa façon habituelle: Avec courage et dévouement...


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CHAPITRE III


Donc Guylain, je ne suis pas d'accord avec ton commentaire... parce que j'ai toujours senti que ma mère avec un grand besoin de ces deux mois de vacances pour se sortir du stress... puis pour refaire ses batteries.


Ceci dit, c'est pas l'opinion de quelqu'un sur un seul sujet qui va me faire détester cette personne: J'aime bien débattre de quelque chose avec quelqu'un... pourvu qu'il y ait un respect mutuel. Et quand quelqu'un veut imposer sa façon de voir à tout prix et sans respecter mon point de vue... je le laise d'abstiner tout seul. Ça calme bien du monde ça... plusieurs d'entre vous devraient essayer ce truc là. :+)


Comme je vous l'ai dit à La Sarre il y a déjà 2 mois, je suis content de vous connaître tous*... et je respecte votre opinion à tous.


* En fait, j'ai dit "je vous aimes tout le monde" au micro je pense... mais bon, on va pas prendre ça au pied de la lettre là quand même. :+P



À la prochaine MON monde de l'Abitibi! Et soyez sympatiques entre vous... j'aime mieux vous lire quand vous êtes positifs. :+)


Et Guylain, moi je t'aime bien quand même... et maintenant tu sais pourquoi mes parents méritaient leurs vacances. ;+)


JF